Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

NBH publie cet article envoyé par Romain Migus.

Ce dernier fait le point sur le récent embrouillamini entre les diplomates vénézuéliens et français à propos de Guaido. Au-delà des faits eux-mêmes cette affaire semble révéler un affaiblissement du pantin de Trump au Venezuela et de sa position internationale. Et du ce fait un renforcement de l'Exécutif démocratique bolivarien qui est parvenu à juguler la dernière tentative criminelle contre le président Maduro à laquelle il semble que Guaido est trempé jusqu'au cou.

Rappelons que Macron a reconnu Juan Guaido, le représentant de Trump  à Caracas et chouchou du patronat vénézuélien, comme président-par-intérim-auto-proclamé. Agissant ainsi sur ordre du Grand Sorcier locataire de la Maison Blanche, Macron humilie, abaisse et fait honte à la France.

NBH

 

 

Le ministre des affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, évoque l’ambassade de France, Paris dément aussitôt. Que signifie la position de la France?

Une prise de bec entre les diplomaties française et vénézuélienne qui est surtout porteuse de nouvelles encourageantes. Pour peu que l'on s'attarde sur la situation, et que l'on analyse minutieusement ce qui est en train de se dérouler.

Le communiqué d'Agnès Von der Muhll, directrice de communication du Quai d'Orsay, a souligné que "Mr. Juan Guaido ne se trouve pas à la résidence de France à Caracas ni dans aucune autre de nos emprises diplomatiques. Nous l'avons confirmé à plusieurs reprises aux autorités vénézuéliennes". Lorsque l'on sait que la France reconnait Juan Guaido comme "président intérimaire", chacun appréciera la portée du "Mr" comme des "autorités vénézuéliennes" lorsqu'elle se dirige au gouvernement du président Maduro.

Peu importe dés à présent que Juan Guaido ait pu séjourné à la résidence de France comme le suggérait le ministre Arreaza. Par ce communiqué, le gouvernement français démontre qu'il ne consent par à ce que la France se convertisse en la déchetterie politique des opérations ratés des États-Unis. Un regain de souveraineté fort appréciable. 

Au moment où gouvernement et opposition arrivent à des accords d'une part pour rénover les autorités électorales afin de conduire le pays vers les élections législatives de 2020, d'autre part pour optimiser les financements dans le domaine de la santé, le soutien irréductible à des options extrémistes comme celle de Juan Guaido semble s'essouffler

Dans les prochains jours, Juan Guaido devrait certainement réapparaître. Ballotté au gré des vents diplomatiques, il se pourrait qu'il pointe son nez dans une autre ambassade ou que ses amis narco-paramilitaires l'aident de nouveau à fuir vers la Colombie. Le Venezuela s'en passera aisément

Romain Migus

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :