Que cela plaise ou non aux fascistes, aux impérialistes, aux sionistes, Palestine vaincra

Rafah. 

Ce lieu sera-t-il le tombeau du peuple palestinien ? 

Les sionistes en rêvent. Ils rêvent d'en finir avec "les animaux humains", les Palestiniens.

Ils ont contraint les Palestiniens à se réfugier à Rafah. Plus d'un million s'y entassent dans une situation que l'ONU décrit comme "apocalyptique". Or Israël continue de bombarder la zone, de l'affamer, de la priver d'eau et évidemment de soins. 

Le fasciste et ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir a  déclaré: "Pour être clair, lorsque nous disons que le Hamas doit être détruit, cela englobe tous ceux qui apportent leur soutien… Ce sont tous des terroristes et tous doivent également être détruits." 

Le général Giora Eiland, ancien chef du Conseil de sécurité nationale israélien, veut effacer Gaza de la carte: "L’Etat d’Israël n’a pas d’autre choix que de faire de Gaza un lieu où il sera temporairement, ou pour toujours, impossible de vivre."

Le président Herzog, travailliste (!), fait jouer la responsabilité collective:; "C’est toute une nation qui est responsable. Tous ces beaux discours sur les civils qui ne savaient rien et ne faisaient rien sont absolument faux. … et nous nous battrons jusqu’à leur briser la colonne vertébrale." 

Même en Cisjordanie occupée les forces israéliennes ont déclenché depuis quatre mois "une vague de violence brutale" contre les Palestiniens "se livrant à des homicides illégaux, en recourant notamment à une force létale non nécessaire ou utilisée de manière disproportionnée lors de manifestations et d’arrestations, et privant les blessés d’assistance médicale", selon un rapport d'Amnesty International ( plus de 50% de Palestiniens assassinés par rapport à l'année dernière).

Comme Tsahal ne peut pas exterminer 1,5 million de Palestiniens à la face du monde, l'Etat d'Israël va tenter de liquider "la question palestinienne" et chassant les habitants de Gaza et un maximum de ceux de Cisjordanie, hors de leur terre, de les disperser dans les pays arabes et faire du "Grand Israël" une territoire "Palestinianfrei" achevant ainsi le projet colonial sioniste.

Il est difficile de croire que cela pourrait se passer sans réactions des peuples arabes du Proche-Orient et comme le dit le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, la poursuite des bombardements et de l'épuration ethnique à Gaza "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale".

Il semblerait, selon des ONG, que l'Egypte viabilise un vaste espace et aménage une zone de sécurité capable de recevoir des miliers de réfugiés. L'ONU a annoncé qu'elle ne s'associerait pas à une déportation, "un déplacement forcé" de la population.

"Le risque génocidaire" dénoncé par la Cour Internationale de Justice des Nations Unies se précise davantage chaque jour.

Et Emmanuel Macron n'est ni "indigné" ni "en colère" *face à ce que subissent les Palestiniens, ni par les 30.000 morts palestiniens dont une majorité d'enfants et de femmes. La France décide des sanctions contre la Russie qui agresse l'Ukraine mais aucune sanction contre Israël. Dans une tribune des personnalités parmi lesquelles Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme, appellent à suspendre l’accord d’association entre l’Europe et Israël. Ce qui serait en effet le minimum. Macron se comporte lamentablement en véritable caniche de la Maison Blanche.

Plus que jamais solidarité avec la lutte de libération nationale du peuple de Palestine.

Antoine Manessis

* Mais il exprime "sa colère et son indignation" après la mort de Navalny : deux poids, deux mesures, une fois encore, un fois de plus, une fois de trop.