Ségolène Royal "a dit la vérité, elle doit être exécutée"

Chez nous, en France, "pays des Droits de l'homme" parait-il, la chasse aux sorcières devient un sport très pratiqué en ces temps de guerre en Ukraine.

Alors que personne ne moufte mot quand le drapeau des nazis ukrainiens de Stepan Bandera est brandi dans des manifs à Paris ou Grenoble (inculture, lâcheté, complicité?), une véritable hystérie se répend dans les médias des milliardaires contre Ségolène Royal.

Pourquoi ?

Parce qu'elle a osé penser et parler.

"Il y a une propagande de guerre par la peur" a-t-elle dit.

A partir de ce constat de bon sens la haine s'est déversée parce qu'en période de guerre "le premier qui dit la vérité sera exécuté" comme le chantait Guy Béart. Elle devenait une négationniste.

Elle a répondu : "C’est faux je n’ai jamais nié les crimes de guerre. Ce que tous les experts savent: la propagande de guerre par la peur, par la terreur, conduit à l’escalade. Rappelons les frappes criminelles en Irak, basées sur le mensonge. Chirac, isolé, avait eu le courage de dire non."

Elle dénonçait aussi: "une propagande de guerre par la peur" y compris de la part du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Elle demandait de vérifier certaines affirmations " vous pensez bien que s’il y avait la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables on les aurait eues (les images)… ". Et Volodymyr Zelensky "a utilisé ça" pour interrompre le processus de paix.

Elle disait encore: "Les ONG attendent aussi encore les preuves des horreurs alléguées, lieux et noms des victimes. Horreurs qui ont conduit à plus de guerre et stoppé tout processus de paix : femmes enceintes et bébés bombardés, tortures sur prisonniers, enfants victimes de viols : Où? Quand? Qui?"

Amnesty International accuse l’armée ukrainienne d’utiliser des tactiques qui violent le droit humanitaire international et mettent en danger la population civile. Selon l’ONG, les forces de Kiev mettent en danger la population civile en "établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux". Et évidemment le comique troupier, Saint  Zelensky, a dénoncé le rapport d’Amnesty International, affirmant qu’il "transfère la responsabilité de l’agresseur à la victime". Dire la vérité c'est faire le jeu du camp adverse...on connait la logique folle.

Mais sans doute qu'Amnesty et Ségolène Royal font de la "propagande" alors que LCI (Bouygues), C-News (Bolloré), BFM (Drahi), télé-Bouygues(TF1) ou Télé Macron (France2) font de "l'information". Faut-il pleurer, faut-il en rire ?

D'ailleurs, sans doute pour favoriser le débat et le pluralisme, Marc-Olivier Fogiel, directeur général de chaîne de propagande continue, a annoncé avoir viré Royal de BFM.

Et c'est sans doute aussi pour favoriser le pluralisme des sources que RT (télé russe) a été interdite en France.

Mais pourquoi tant de haine vis à vis de Royal? Sans faire de parano, on doit aussi se rappeler que Ségolène Royal a appelé à voter pour Mélenchon lors de la présidentielle et qu'elle soutient la politique de non-alignement de JLM. Ceci explique-t-il cela ?

Antoine Manessis.