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Le train. Certes le très luxueux Trans Europe Express. Mais les voyageurs n'étaient pas "des gens de rien". Tous les trois "des premiers de cordée": le chancelier d'Allemagne, le président de conseil italien et le président de la République française. Cela avait un arrière-goût années 1930 et un fort zeste de démagogie écolo. Passons.

Voyage de nuit. Réunion jusqu'à 3h du matin, heureusement Manuel Macron avait amené la bouffe, Olaf Scholz n'avait que du chocolat. Mario Draghi rien. L'ex vice-président de la banque Goldman Sachs en Europe, a peut-être payé le pique-nique ? Passons.

Ce voyage baroque s'acheva par l'arrivée à Kiev, les embrassades avec Vladimir Zelenski (ne devrait-il pas changer de prénom ?), visite sur les lieux où les barbares asiates ont tué des civils (l'enquête est en cours mais les conclusions de celle-ci sont, semble-t-il, déjà connues). Il est vrai qu'on n'a jamais vu des occidentaux massacrer des civils, ça se saurait. Et encore moins les Ukrainiens...au moins depuis 1945. Parce qu'avant des rumeurs rapportent qu'ils s'en sont donné à coeur joie avec les juifs, les Polonais et les communistes. Passons.

Et puis quoi, disons le, il avait fière allure le petit Macron. En président de l'Europe, le visage fermé et dur par moment, souriant et ouvert à d'autres. La tenue adéquate à chaque circonstance: chic décontracté dans le train, il sait faire simple, et costard-cravate pour le côté homme du monde.

Oui, fière allure au point où quelques mauvais esprits ont pensé que ce train en cachait un autre. Electoral. En effet au lieu de débattre de son projet et celui de ses adversaires, y compris d'ailleurs en politique internationale, Macron a pris la tangente, s'est dérobé à la confrontation démocratique.  Rien de nouveau puisqu'il avait déjà joué à l'anguille lors de la présidentielle ne concédant un débat que lorsqu'il était sûr d'avoir en face de lui une adversaire pour le moins complaisante si ce n'est complice.

Et pour faire quoi en Ukraine ? Faire la roue comme un paon, faire croire qu'il est aux commandes quand il est le vassal trop soumis de l'Empire.

Annoncer aussi que l'Ukraine sera acceptée comme candidate à l'adhésion à l'UE. Les trois chefs d'exécutifs, plus Ursula Von der Layen aujourd'hui même, espèrent ainsi peser sur la rapport de forces avec la Russie. Les critères d'adhésion, les "valeurs" de l'UE , dont la Grèce a pu apprécier l'humanisme et la générosité, sont flanquées à la poubelle. L'Ukraine est le pays le plus corrompu d'Europe, quant aux libertés la gauche ukrainienne dont 12 partis ont été interdits vous en donneront des nouvelles. Quant à Saint Zelenski il a une conception particulière de la culture puisque la littérature russe (Tolstoï, Dostoïevski, Gogol, Pouchkine...) est désormais virée des bibliothéques ukrainiennes. Affirmant contre tout bon sens, que cette littérature est la matrice du totalitarisme russe...Ils appellent ça "le cercle de la raison". Ils aiment les paradoxes.

Décidemment quelle lumineuse idée aurait le peuple français s'il décidait d'envoyer une majorité de gauche de la nouvelle Union populaire écologique et sociale à l'Assemblée Nationale pour calmer les dérives dangereuses de Macron.

 

Antoine Manessis.

 

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