Bulgarie : l'impasse

                                                      Tombe de Georges Dimitrov

La Bulgarie votait hier 2 octobre.

Dans ce pays aussi la situation sociale est dramatique. La corruption omniprésente. Et pourtant...

Les droites (plus ou moins pro-occidentale ou pro-russe) mais toutes néo-libérales sont largement en tête.

Le GERB-SDS (droite) arrive en tête avec 25% des voix. Suivi du PP (droite) 20% et du DPS (droite-minorité turque). V (Renaissance) le parti d'extrême-droite (anti-OTAN) double ses voix avec 10% des voix.

Deux autres partis de droite DB et BV obtiennent respectivement 7% et 4%M.

Le parti socialise (social-néolibéral) et sa coalition obtiennent 9%. La gauche de gauche est anéantie en Bulgarie et n'a aucune existence parlementaire et elle est totalement marginalisée dans le pays.

Comme les deux partis de droite arrivés en tête sont en concurrence et divergent sur l'Ukraine et les relations avec l'UE et la Russie, la situation politique reste bloquée, aucune majorité ne se dessinant après ces élections. Des groupuscules communistes comme le PCB et l'Union des communistes n'ont aucun poids politique ni aucune représentation parlementaire.

Le peuple bulgare est traditionnellement philo-Russe (à 67% disent des études d'opinion)  ce qui rend difficile l'entente entre les différentes fractions du capitalisme bulgare les unes liées à la Russie et les autres à l'UE.

En Bulgarie la crise politique et sociale se poursuit et aucune alternative progressiste n'est visible.

Antoine Manessis.